Pas encore inscrit ? Creez un Eklablog!

Créer mon blog
Akwoo

Akwoo

Drôle de piaf, enfant cool du fond du bus et fou du métro le reste du temps, nonobstant pas très fan des transports en commun, amoureux de son cross volé (sauf par -2°), diagnostiqué clochard par Papa et Maman et non-binaire par le lobby trans, étonnamment peu suicidaire ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎
Tags associés : akwoo, dysharmonies

Ses blogs

Thérapie du bonheur

akwooo.eklablog.com
Akwoo Akwoo
Articles : 175
Depuis : 14/07/2013
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

La brèche (dysharmonies)

J’ai mis la tête dans la brèche que tu as créée dans mon cerveau. monde parallèle, en-deçà ; je m’y vois bourreau. quel est cet oiseau ? pas plus un moineau qu’un albatros : c’est la chimère ; sous la moisissure on ne devine plus une plume, à peine un bec. a grand mal elle retourne sa carcasse bubonique. sur sa face enfoncée deux

Film pour ados - et maintenant ? (dysharmonies)

* film pour ados début de la séquence par une nuit d’hiver, le lendemain du réveillon de noël (compterais-tu parmi mes cadeaux ?). moment de flottement dans les existences, personne ne sort ; il fait trop froid, trop famille, aussi. seul à mon bureau, j’écris une lettre pleine de reproches que je m’imagine rageusement poster – le mess

Faites qu’elle ne soit pas psychanalyste (dysharmonies)

De quoi ai-je l’air sur cette chaise, dans cette pièce, sous cette lumière rouge ? je suis arrivé en retard. la psychologue renifle péniblement, enfouit son gros nez de tapir dans un mouchoir, en ressort l’air hagard – semble y avoir laissé un bout de cerveau. elle ne dit pas grand-chose, alors je lui donne du grain à moudre. elle hoche

Histoire en quatre temps (dysharmonies)

* je suffoquais quand il me serre je peux enfin respirer. * amour sans salvation j’ai toujours cherché à être complété par mes amants, comme si sans leur douceur je ne pouvais qu’être vacant. quand je t’ai rencontrée toi je me suis senti sauvé de ma tranquille vacuité. soudainement tout s’est emballé. il me suffisait de glisser me

Les stridulations des grillons ne me sauveront pas (dysharmonies)

Voilà quelques semaines je m’imaginais passer entre les plants des champs, les grappes de blé m’irriter la peau, libéré de toute préoccupation. je sais maintenant que la forêt, la montagne, les champs, les marches le long de la plage par temps de pluie et la fête libre ne suffisent pas à laver mon cerveau de la crasse qui s’est incrus

Dysharmonie - elle lit un livre de fred miller (dysharmonies)

* dysharmonie lorsque je découvre après m’être mis à sueur et à sang que tu es tout bonnement mauvaise tu n’es plus ma bien-aimée tu n’es plus que mon agresseuse. * elle lit un livre de fred miller sur les tables blanches de la bibliothèque universitaire, elle lit un livre de fred miller, spécialiste de la philosophie aristotélicienn

L'endroit où je dois être (dysharmonies)

Dans un lit de brume, terrain bordé de champs et de petites montagnes. arbustes et ronces. trescléoux : l’endroit où je dois être. le périple commence à quelques kilomètres, à pied, lestés de glacières et de sac à dos. une italienne seule avec sa chatte nous récupère dans son camion. quelle chance ! petit air d’aventure. la chatte

Je ne suis plus celui que j'étais (dysharmonies)

Vingt-cinq ans, bientôt ; c’en est comme cinquante. j’ai la sensation d’avoir changé à tout jamais. je suis quelqu’un de meilleur et de bien pire. j’ai vécu des aventures et des angoisses qui m’ont fait atteindre un point de non-retour (un nouveau). le traumatisme m’a brisé pour me reconstruire autrement[1]. de plus en plus souve

Qu'y-a-t-il sur mon visage ? - rapport d'autopsie (dysharmonies)

* qu’y-a-t-il sur mon visage ? en face de moi, un fennec fluet me jette des regards inquiets. je viens tout juste de le rencontrer qu’il me demande déjà : « est-ce que ça va ? », doucement, avec dans les yeux une obscure sollicitude. des blattes discrètement rampent entre mes plumes blanches. imperceptibles lorsque je suis en mouvement, s

Nous ne sommes pas si différents (dysharmonies)

Allongé au soleil, j’hume l’air, bec tendu vers le ciel ; devant moi le hérisson et le zébu en font de même, les yeux fermés. que dire de cet endroit ? il est difficile de le distinguer d’autres sites de fête libre. il est peut-être un petit peu plus au milieu de nulle part. lorsqu’on s’oriente à l’est pour contempler la vue, on