Des mots de soufre et de miel posés là sans grande consistance interrogent le temps et ce lourd silence a propos de parenthèses leur paraissant inutilement cruelles ... cruelles ... flotte pourtant la présence tenace mais indécise d'un désir d'evasion ; entre quelques points évasifs de suspension , au delà de leur paravent , les mots hésit

...se posait avec légèreté l'histoire commencée dans l'instant prolongé d'une suspension délicieuse vautrée dans l'ombre de peut être immobiles et vagabonds à la fois ainsi s'amorçait l'histoire ...en minuscule s'écrivait l'histoire ....mais les secondes ont l'impatience des histoires en lisière... du néant interrompu un temps l'histoi

....au clair de la lune prête-moi ton écoute une idée m'obsède dont je ne sais que faire au clair de cette lune ote moi d'un doute cette pensée m'exaspère je ne peux m'en défaire au clair de l'obscur prête moi ton soleil le temps maussade menace d'envoler l'idée farfelue ... mais le soleil est las et la lune folle d'avoir tant prié a lais

Un coeur tendre , qui hait le néant vaste et noir, du passé lumineux recueille tout vestige! le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige ... ton souvenir en moi luit comme un ostensoir ! -harmonie du soir - du passé lumineux recueille tout vestige ..... baudelaire sans crier gare .... la passion s'était enroulée autour , en nous et pour no

Il fut là soudain comme surgit d'un ailleurs apparu si étrangement qu'elle n'osait en sourire en pleurer , en hurler , dedans un peu et restait là tout de sel et de miel a le regarder longues , longues minutes l'air se figeait autour d'eux en attente ...et l'amour afflua violent de tout sans qu'un seul trait ne trahisse , rien ne semble bouger e

Je passais ...mille refrains inachevés , mots pavés de légèreté , je passais sans autre ambition que rester libre et vive... mes chemins de traverse me portaient sans plainte sombre ; .... sur une épaule douce et parée de blanc , d'un sentier aguicheur, séduisant comme un jour de grand soleil , mes ailes de porcelaines se sont posées ...un

...j'avance avec douleur ... ma poésie figée au milieu du gris a vu le cygne de grâce altérée, se noyer depuis le regard frôle le sol attristé croise des ombres entrevues floues et usées qui ne s'effleurent plus jamais , sidérées les lèvres mutiques goûtent serrées a l'amer d'un nouveau monde installé a l'insidieuse invasion ... j'ai

A en crever le plafond du monde cerné de nuages chaotiques , avançant mécaniques... a en taire les mots de fiel et de sons bruyants fusant de bouches navrantes et inélégantes ... a en pâlir la teinte terreuse de la violence nauséabonde soudoyant les esprits ... a en ouvrir des portes closes sur les peurs limitantes de la bêtise... a en ravi

L'agitation s'atténuait ... inévitablement l'horizon interpellait le regard , les nuages battaient une mesure solennelle . le ciel flambait d'eclats oppressants , l'arbre de la majestueuse source de vie supportait une poignée de corbeaux blanc semblant attendre un signe , de toutes parts se crachaient les dernières vindictes , les miettes de co

M ots d'empreinte sur le fil des pensées troublent le silence silence ...l'amer se pose sur la fenêtre une sensation de l'autrefois dérange parfois l'air soudain intense ... les voyages immobiles à fleur de peaux se souviennent silence ....claque la pluie sur le carreau qui ruisselle , pleure la peine pleure la douce peine , vent et pluie mêle