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  • T. BOUQUET


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      Le Combat du Siècle : Philippe le Bel vs. Boniface VIII

      Unam Sanctam, c’est-à-dire L’Unique et Sainte, ce par quoi il faut comprendre : « L’Unique et Sainte Église ». Telle est le titre d’une bulle1 fulminée par le Pape Boniface VIII le 18 novembre 1302. Elle proclame que  :« La Sainte Église Catholique est une et apostolique, c’est là un dogme que la foi impose de croire et de garder. […] Hors d’elle, il n’y a point de salut ni de rémission des péchés. »

      Bref, hors de l’Église point de salut. Aussi choquant que cette manifestation d’intolérance religieuse paraisse à des hommes modernes, il n’y a rien d’extraordinaire à dire cela au XIVe siècle. Le plus important dans cette bulle est sa conclusion : « Il est absolument nécessaire à toute créature humaine d’être soumise au pontife romain pour arriver au salut. » La première chose qu’on peut dire, c’est que Boniface VIII devait être sacrément mégalo pour décréter que l’Humanité entière devait lui être soumise… Mais pourquoi a-t-il éprouvé le besoin d’affirmer officiellement cela ? Même s’il n’est pas nommé dans la bulle, c’était Philippe le Bel, alors Roi de France, qui était visé. C’était à son encontre que le Pape déclarait : « Les deux glaives sont donc au pouvoir de l’Eglise, le spirituel et le matériel, mais l’un doit être manié pour l’Eglise, l’autre par l’Eglise ; l’un par la main du prêtre, l’autre par celle des rois et des chevaliers, mais sur l’ordre du prêtre et tant qu’il le permet. Car il faut que le glaive soit sous le glaive et que l’autorité temporelle soit soumise à la spirituelle. » Le Souverain pontife clamait ainsi la supériorité de son pouvoir sur celui du Roi. D’où venait donc ce conflit entre la tiare et la couronne ? Comme souvent dans l’Histoire, il s’agissait au départ d’une question d’argent.

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      La prise du Kent

      Le Kent était un bateau marchand de la Compagnie britannique des Indes orientales (rien à voir donc avec le chanteur lyonnais…). Nous sommes en 1800, le 7 octobre précisément, Bonaparte est alors Premier Consul. Bien loin de la France, dans l’embouchure Gange, le Kent croise la route de la Confiance. C’est un bateau corsaire au pavillon tricolore – un fameux trois mâts fin comme un oiseau, dirait le poète – bien plus petit que l’imposant navire anglais. Quarante canons et quatre-cents trente-sept hommes d’un côté, vingt-quatre canons et cent-soixante hommes de l’autre ; à priori, les forces en présence ne sont pas favorables aux français. Mais à la tête de ceux-ci, il y a le capitaine Robert Surcouf. À vingt-sept ans, il est déjà célèbre et surtout redouté. Il décide de lancer l’abordage.

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      Samuel Piquet dézingue les wokistes !
      Samuel Piquet (qui officie sur internet sous le pseudonyme de Quamel Pusati) est un ancien professeur de français devenu journaliste. Il écrit des articles parodiques pour le média satyrique Le Gorafi et des vrais ...

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      Jamais je ne serai roi !
        Fils cadet du roi, Léon est condamné à être le second toute sa vie. Quand son frère Ferdinand l'entraîne au village des esclaves, ils échappent de peu à la mort. Victime d'une ag...

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      La Ballade de la Révolution
      Ce poème fait partie intégrante de mon roman "Jamais je ne serai roi !", et s'intitule :   La Ballade de la Révolution   Liberté ! À notre horizon, Embrasant soudain notre espace, Point la lueur ...

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      Introduction à la pensée de Jean-Claude Michéa

      Jean-Claude Michéa est un philosophe français. Son œuvre, qui s’étale sur plus d’un quart de siècle et contient une quinzaine d’ouvrages, constitue une analyse critique de la « civilisation libérale1 ». Je l’ai découvert début 2017, lors de la parution de son livre Notre ennemi : le Capital2. Pour la première fois, quelqu'un m'expliquait la société contemporaine d'une manière claire, exhaustive, et qui correspondait à ce que j'avais sous les yeux. La logique philosophique à l'œuvre derrière le chaos apparent du monde moderne devient limpide quand on lit Michéa. C’est pourquoi j’ai entrepris de faire une synthèse de la pensée de cet auteur – dont j’ai aujourd'hui lu tous les livres, pour la plupart plusieurs fois – majeur de notre temps, et d'en présenter les principaux concepts.

       

      Présentation de l'Auteur

      Jean-Claude Michéa est né en 19503 de parents communistes. Il grandit à Paris, dans le 12e arrondissement. C’est en lisant Matérialisme et empiriocriticisme de Lénine (à l’âge de 14 ans !) qu’il décide de faire des études de philosophie4. Il obtient son agrégation en 19725, puis s’installe à Montpellier. Il passera l’essentiel de sa carrière au Lycée Joffre, ayant toujours refusé d’enseigner à l’Université car enseigner la philosophie […] à des futurs philosophes, c’est […] comme un boulanger qui ne fabriquerait du pain que pour les autres boulangers6. Il publie son premier livre « Orwell, anarchiste tory7,8 » en 1995 sur la base d’un article écrit douze ans plus tôt9. Michéa est, en effet, un spécialiste de l’écrivain britannique10. Il cite aussi fréquemment Karl Marx, Christopher Lash (penseur américain mort en 1995 que Michéa a beaucoup contribué à faire connaitre en France), ainsi que Guy Debord, l’auteur de La Société du Spectacle. Il a désormais pris sa retraite de l’Éducation Nationale et vit selon ses idées décroissantes dans une ferme des Landes11.

      Plongeons-nous maintenant sans attendre dans ce qu’on pourrait appeler « la thèse michéenne ». Je précise, avant ça, que le fait de synthétiser une œuvre philosophique qui s’étale sur plus de vingt-cinq ans m’oblige évidemment à des raccourcis et des simplifications. Mais cet article ne vise qu’à donner envie de lire Michéa. Il ne faut certes pas se contenter de ce que j’en dis.

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      Défens•e de l'écritur•e inclusi•f•ve

      Avertissement•e au•à la lect•eur•rice :

      Premi•er•ère degré•e s'abstenir !!!

       

      L'écritur•e inclusi•f•ve est un•e form•e d'écritur•e qui vise à rendre visible le•la genr•e féminin•e dans le•la lang•ue écrit•e en utilisant•e un•e point•e médian•e. Ainsi•e, si Albert•ine Camus•e disait "Mal•le nommer les chos•es, c'est ajouter au•à la malheur•e du•de la mond•e", les partisan•e•s de l'écritur•e inclusi•f•ve vont plus•se loin•e en affirmant•e que mal•le les écrire aussi•e. Et c'est vrai•e que le•la lang•ue français•e est sans•e nul•le dout•e affreusement•e misogyn•e (et bien•ne sûr•e racist•e, colonialist•e, homophob•e, transphob•e, etc...) !!! Com•me il•elle est vrai•e également•e que le•la langag•e crée le•la pensé•e et pas l'invers•e ; et qu'à côté•e du•de la chômag•e, de l'insécurité•e, du•de la monté•e des tension•ne•s internation•aux•ales et intranation•aux•ales, ou du•de la déréglement•e climati•c•que, le•la féminisation•ne du•de la lang•ue est un•e problèm•e absolument•e urgent•e !

      C'est pourquoi•e, voulant•e faire mon•ma part•e, j'ai décidé•e de convertir certain•e•s de mes poèm•e•s préféré•e•s en écritur•e inclus•if•ive, du•de la titr•e jusqu'au•à la nom•me de l'aut•eur•rice puisqu'assigner des person•ne•s à un•e genr•e relève d'un•e insupportable normativité•e cisgenr•e et patriarcal•e...

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      Il y a 150 ans : la Commune
      Le 20 avril 1871, il y a tout juste 150 ans, la Commune de Paris publiait sa « Déclaration au Peuple français ». Ce régime révolutionnaire avait été proclamé un mois plu...

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      La chute de Robespierre
        Nous sommes le 28 juillet 1794 (autrement dit le 10 thermidor dans le calendrier républicain), à Paris, Place de la Révolution. Un homme monte sur l’échafaud, des linges entourent son visage. La vei...

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      Le 14 juillet
          Contrairement à ce que l’on croit souvent, la fête nationale française ne célèbre pas seulement la prise de la Bastille du 14 juillet 1789 mais également la Fête de la F&eac...

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      L'élément Z, mon premier roman
        Mon premier roman : "L'élément Z". Disponible en commande dans toutes les bonnes librairies et sur les points de vente en ligne (type Fnac.com, Decitre, etc...). Résumé : Habib est un jeune garçon ...

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