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  • Brune12


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      Sur le Kon Tiki

       En 1947, six jeunes Norvégiens décident de traverser l’Océan Pacifique. Ils pensent, en effet, que des Indiens du Pérou, il y a environ quinze siècles, ont quitté la côté péruvienne sur des radeaux et sont allées peupler les îles de la Polynésie. Ils veulent suivre le même chemin. Construisant un radeau qu’ils nommeront le Kon-Tiki (nom du Dieu-Soleil chez les Indiens) ils quitteront le Pérou et atteindront effectivement les îles Touamotou après un voyage de cent jours, tour à tour dramatique et merveilleux.

      1          Dès le premier jour où nous fûmes seuls sur la mer, nous remarquâmes qu’il y avait des poissons autour du radeau, mais nous étions alors trop occupés par la manœuvre de la barre pour songer à pêcher. Le second jour nous entrâmes dans un banc épais de sardine et peu après un requin bleu de huit pieds (2,60 m), roulant sur lui-même, mit en l’air son ventre blanc et vont se frotter contre l’arrière du radeau où Herman et Beng, leurs pieds nus dans l’eau, étaient à la barre. Il joua un moment autour de nous, mais disparut quand nous nous approchâmes le harpon à la main.

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      Berceuse du soleil

      Berceuse du soleil

      Dans une chemise vermeille

      Brodée de lapis-lazuli,

      Le soleil trotte vers son lit,

      Clémentine, orange, groseille.

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      Tempête de neige

      Tempête de neige

      Au soir d’un jour tourmenté d’hiver, Vladimir, un jeune homme russe, doit se rendre à Jadrino où il est attendu sans tarder, en vue d’une affaire urgente et dont son avenir dépend.

      1          Au-dehors, une tempête de neige : le vent hurlait, les volets secoués claquaient ; partout menaces et tristes présages. (…)

      Depuis longtemps déjà le jour était tombé. Vladimir fit atteler un petit traîneau à un cheval et, seul, sans cocher, partit pour Jadrino. Il connaissait la route : on n'en avait que pour une vingtaine de minutes.

       Mais Vladimir ne fut pas plus tôt dans la campagne que le vent commença à souffler, soulevant une telle tourmente de neige qu'on en était tout aveuglé. En un instant, le chemin fut recouvert ; les alentours disparurent dans une brume jaunâtre et trouble à travers laquelle tourbillonnaient les blancs flocons ; le ciel se confondit avec la terre.

      2          Vladimir se trouva dans un champ et s'efforça vainement de rejoindre la route. Le cheval avançait au hasard, montant sur les tas de neige, descendant dans les fossés, le traîneau versait à chaque instant. Vladimir s'évertuait à conserver la bonne direction. Plus d'une demi-heure s'était certainement écoulée et il n'avait pas encore atteint le bois de Jadrino. Dix minutes passèrent ; on ne voyait toujours pas le bois. Vladimir traversait une plaine coupée de profonds ravins. La bourrasque ne se calmait pas, le ciel restait obscur. Le cheval peinait ; Vladimir ruisselait de sueur, bien qu'à tout moment il enfonçât dans la neige jusqu'à mi-corps. 

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      Croc Blanc

       Jack london idéal bibliothèque

      I - Sept ?... ou cinq ?...

      Bill jeta du bois dans le brasier, alluma sa pipe, et, après en avoir tiré quelques bouffées :

      « Je songe, Henry, que celui qui est là-dedans (et il indiquait de son pouce la boîte sur laquelle ils étaient assis) est diantrement plus heureux que toi et moi nous ne serons jamais. Au lieu de voyager aussi confortablement après notre mort, aurons-nous seulement un jour quelques pierres sur notre carcasse ? »

      Bill allait continuer, quand il vit, dans le mur noir de la nuit, une paire d’yeux brillants comme des braises. ll la montra à Henry qui lui en indiqua une seconde, puis une troisième. Un cercle d’yeux étincelants les entourait. Par moments, une de ces paires d’yeux se déplaçait, ou disparaissait, pour reparaître à nouveau, l'instant d’après. Les chiens bondissaient, affolés, autour du feu, ou venaient, en rampant, se blottir entre les jambes des deux hommes. Au milieu de la bousculade, l’un d’eux bascula même dans la flamme et se mit à pousser des hurlements plaintifs.

      « C’est, continua Bill, une triste situation de se trouver à court de munitions. »

      Il avait achevé sa pipe et aidait son compagnon à étendre, sur des branches de sapin disposées sur la neige, un lit de couvertures et de fourrures. Henry grogna, tout en commençant à délacer ses chaussures :

      « Combien dis-tu, Bill, qu’il nous reste de cartouches ?

      — Trois. Et je voudrais qu’il y en eût trois cents. Je leur montrerais alors quelque chose... »

      Il secoua son poing avec colère vers les yeux luisants. Puis, ayant enlevé à son tour ses mocassins, il les déposa devant le feu :

      « Je voudrais bien aussi que ce froid cesse net ! Ah ! soupira-t-il, à quand le jour où nous nous retrouverons, toi et moi, au fort M'Gurry, tranquillement assis auprès du feu et jouant aux cartes ? »

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      Berceuse du petit loir CE1

      Photo

      Berceuse du petit Loir

      Bien au creux, bien au chaud,

      Mon Gras, mon Doux, mon Beau,

      Poil-Luisant, Patte-Fine,

      Dors, mon petit Loir, dors,

      Un petit Loir qui dort

      Dort et dîne,

      Un petit Loir qui dort

      Dîne et dort.

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      Mes Noëls d'enfant

      Tasha Tudor. Feeding the birds; a daily activity for some of us, winter &… 

      Mes Noëls d’enfant

      Il vous paraîtra étrange que mes Noël d’enfant – là-bas on dit « Nouël » – aient été privés du sapin frais coupé, de ses fruits de sucre, de ses petites flammes. Mais ne m’en plaignez pas trop, notre nuit du vingt-quatre était quand même une nuit de célébration, à notre silencieuse manière.

      Il était bien rare que Sido, n’eût pas trouvé dans le jardin, vivaces, épanouies sous la neige, les fleurs de l’ellébore que nous appelons rose de Noël.

      En bouquet au centre de la table, leurs boutons clos, ovales, violentés par la chaleur du beau feu, s’ouvraient avec une saccade mécanique qui étonnait les chats et que je guettais comme eux.

       

       

      Nous n’avions ni boudin noir, ni boudin blanc, ni dinde aux marrons, mais les marrons seulement, bouillis et rôtis, et le chef-d’œuvre de Sido, un pudding blanc, clouté de trois espèces de raisins – Smyrne, Malaga, Corinthe – truffé de melon confit, de cédrat en lamelles, d’oranges en petits dés.

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      La fête chez le petit vieux et la petite vieille

       

       

       

                                                                               l
      Il y avait un petit vieux et une petite vieille qui habitaient dans une petite maison.
      Ils avaient été, toute leur vie, si charitables, ils avaient tant de fois secouru les malheureux, qu'ils étaient devenus eux-mêmes très pauvres.
      Ils ne possédaient plus que leur petite maison très vieille, un petit âne très vieux dans une petite écurie, une petite miche dans le buffet, une petite bûche dans le bûcher et un petit bout de chandelle dans le chandelier. Ah ! J'allais l'oublier ! Ils avaient aussi trois gouttes de pétrole au fond d'une lampe. Malgré leur pauvreté, ils étaient restés très gais. Tant que durèrent les beaux jours, ils ne se trouvèrent pas à plaindre. Mais, après la Toussaint, les jours devinrent courts et les premiers froids se firent sentir.
      Un soir — c'était le 3 novembre, — il faisait noir dans la maison et il y faisait froid. Le petit vieux, qui avait de mauvais yeux, aurait voulu de la lumière pour lire son journal. La petite vieille, qui était frileuse, aurait voulu du feu. Le petit vieux, en marchant pour se réchauffer, donna du nez contre la pendule. Il dit :
      « Bonne femme ! Allume ta lampe ! »
      Mais la petite vieille lui mit ses doigts glacés dans le cou, ce qui le fit sursauter ; et elle dit, à son tour : « Allume ton feu, petit vieux ! » Mais ils ne voulaient allumer ni feu ni lumière, afin de ménager leur petite bûche et leurs trois gouttes de pétrole. Alors ils furent un peu tristes et allèrent se coucher.

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      La chasse à Tarascon

      La chasse à Tarascon

      1         Tous les dimanches matin, Tarascon prend les armes et sort de ses murs, le sac au dos, le fusil à l’épaule, avec un tremblement de chiens, de furets, de trompes, de cors de chasse. C’est superbe à voir… Par malheur, le gibier manque, il manque absolument.

       Si bêtes que soient les bêtes, vous pensez bien qu’à la longue elles ont fini par se méfier.

      À cinq lieues autour de Tarascon, les terriers sont vides, les nids abandonnés. Pas un merle, pas une caille, pas le moindre lapereau, pas le plus petit cul-blanc.

      Elles sont cependant bien tentantes, ces jolies collinettes tarasconnaises, toutes parfumées de myrte, de lavande, de romarin ; et ces beaux raisins muscats gonflés de sucre, qui s’échelonnent au bord du Rhône, sont diablement appétissants aussi…

       

      2          Oui, mais il y a Tarascon derrière, et, dans le petit monde du poil et de la plume, Tarascon est très mal noté. Les oiseaux de passage eux-mêmes l’ont marqué d’une grande croix sur leurs feuilles de route, et quand les canards sauvages, descendant vers la Camargue en longs triangles, aperçoivent de loin les clochers de la ville, celui qui est en tête se met à crier bien fort : “ Voilà Tarascon !… voilà Tarascon !” et toute la bande fait un crochet.

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      La feuille morte

       

       

      Jourdan et sa famille habitent une ferme dans le sud de la France.

      1. L'automne commença à suinter dans les maisons et les étables. C'était une odeur comme quand on a ouvert toutes les boîtes d'herbes à tisanes. Et Jourdan regarda vers le dessus de la cheminée. Les boîtes étaient fermées. Cependant l'odeur était là. Elle faisait penser à des litières, à des campements dans les bois.Un, deux, trois, quatre, puis tous les érables s'allumèrent*. Ils se transmettaient la flamme de l'un à l'autre. Les yeuses restaient vertes, les chênes restaient verts, les bouleaux restaient verts. De larges assemblées d'arbres gardaient leur paix et leur couleur mais, de loin en loin, les érables s'allumaient.

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      La petite maison dans la prairie 1

      1          Le lundi matin arriva. Dès que Laura et Marie eurent fini de laver les assiettes du petit déjeuner, elles montèrent au grenier de l’échelle pour enfiler leur robe du dimanche. Celle de Marie était de Marie était en calicot bleu brodé, celle de Laura était rouge.

      Maman natta les cheveux en tresses serrées et attacha les extrémités avec des bouts de fil. Elles ne pouvaient pas porter leurs rubans du dimanche car elles risquaient de les perdre. Elles mirent leur capeline fraîchement lavée et repassée.

      2          Puis Maman les emmena dans sa chambre. Elle s’agenouilla à côté d’une caisse où elle gardait ses trésors et en sortit trois livres. C’étaient des livres dans lesquels elle avait étudié quand elle était petite.

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      Manuel de lecture CE2 "Plaisir de lire": thème 7

      Voici le dernier thème de ce manuel de lecture destiné au niveau CE2. Peut-être y aura-t-il l'ajout d'un ou deux thèmes au cours de l'année.

      Vous pouvez consulter le début du manuel ici  (thèmes 1 et 2),  (thèmes 3 et 4) et  (thèmes 5 et 6).

      Pour retrouver l'article complet sur le sujet consultez le blog Grandir près du châtaignier.

       Télécharger « Plaisir de lire manuel thème 7.docx »

       

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      Manuel "Plaisir de Lire" CE2 thèmes 5 et 6
      Voici la suite du manuel du CE2 fait "maison" et inspiré des manuels anciens. Vous retrouvez les débuts ici (thèmes 1 et 2) et là (thèmes 3 et 4) .    Télécharger « Plaisir d...

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      Manuel CE2 "Plaisir de lire": Thème 3 et 4

       

      Les thèmes 3 et 4 du manuel fait "maison" Plaisir de lire .

       

      Télécharger « Plaisir de lire thème 3 et 4.docx »

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      Manuel de lecture CE2 "Plaisir de lire"

      Voici un manuel de lecture de niveau CE2 que j'ai conçu pour ma fille et qui a été testé durant l'année 2016-2017. Ce manuel a été réalisé dans le cadre de l'IEF. Le manuel se présente avec un canevas précis bien que le format, d'une période à l'autre puisse différer. Il a été inspiré des manuels anciens. Il vise à développer le goût de la lecture à travers différents extraits d’œuvres littéraires. On s'en servira pour accompagner la compréhension de texte. Il se veut également un outil pour développer le vocabulaire. Au premier regard, certains mots peuvent nous apparaître superflus à étudier tant leur sens semble s'imposer. Nous insistons alors plutôt sur l'histoire de ce mot afin d'aider à en saisir toute sa saveur!

      Chaque thème est composé de textes à partir de littérature jeunesse classique d'une part, puis de textes tirés bien souvent de manuels scolaires anciens. On y retrouve toujours un conte, une fable, un poème, un documentaire, une lecture de l'image et d'une chanson qui bien souvent est tiré du patrimoine français.

       

      Voici les thèmes 1 et 2. Les quatre autres suivront. L'ouvrage fait en tout 195 pages.

      Retrouvez ce manuel sur le blog Grandir près du châtaignier

      Télécharger « Plaisir de lire Thèmes 1 et 2.docx »

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      Le passage de la rivière

      Le passage de la rivière

      Un jour entre autres, je jouais dans la chambre de ma mère avec Ursule et Hippolyte tandis qu’elle dessinait. Elle était tellement absorbée par son travail qu’elle ne nous entendait pas faire notre vacarme accoutumé.

      Nous avions trouvé un jeu qui passionnait nos imaginations. Il s’agissait de passer la rivière. La rivière était dessinée sur le carreau avec de la craie et faisait mille détours dans cette grande chambre. En certains endroits, elle était fort profonde, il fallait trouver l’endroit guéable et ne pas se tromper. Hippolyte s’était déjà noyé plusieurs fois, nous l’aidions à se retirer de grands trous où  il tombait toujours car il faisait le rôle du maladroit ou de l’homme ivre, et nageait  à sec sur le carreau en se débattant et en se lamentant…

      Nous arrivâmes, Ursule et moi; au bord de notre rivière, dans un endroit où l’herbe était fine et le sable doux.

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      Fables de mon jardin

      Vera ~ Marjolein Bastin:
       
      Fables de mon jardin
       
      1. Les arbres nouveaux devisaient à mi-voix sous le hangar, en attendant qu’on les plantât.
      «Moi, disait un jeune cerisier, je fleuris toujours de bonne heure. Ce n’est pas pour me distinguer. Non, je vous assure : je suis la modestie même. Je fleuris de bonne heure parce que c’est une tradition dans ma noble famille. A vrai dire je fleuris de façon merveilleuse
      : un manchon neigeux qui va jusqu’à l’extrémité de mes branches. Quelle tenue des pétales!
      Et quel parfum! Et quand vient la défloraison, quelle pluie candide! Et quel tapis sur le sol
      , à mes pieds! Vous verrez: c’est un poème. Les fruits que nous donnons dans la famille
      sont renommés dans tout l’univers. Pensez, le bigarreau!
      Nous faisons le bigarreau blanc. Et vous, monsieur mon voisin?
       
      2. –Moi, répondit le voisin d’un ton revêche, moi, c’est la poire.
      –Vraiment, la poire! C’est très intéressant. Vous n’avez pas de
      noyau, paraît-il!

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      [Sans titre]

      La fête foraine

       Partout s’étalait, se répandait, s’ébaudissait le peuple en vacances. C’était une de ces solennités sur lesquelles, pendant un long temps, comptent les saltimbanques, les faiseurs de tours, les montreurs d’animaux et les boutiquiers ambulants, pour compenser les mauvais temps de l’année…

      Pour moi, je ne manque jamais, en vrai Parisien, de passer la revue de toutes les baraques qui se pavanent à ces époques solennelles.

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      Mimi Raton

      Il faut savoir tenir sa langue.

      Résultats de recherche d'images pour « petit rat dessin »

      1.  Un jour, Mimi Raton fut invité à dîner par Mme Fin-Museau.

      Quel bonheur, quelle joie, pour un petit rat campagnard d’aller dîner chez une belle dame de la ville !

      A tous ceux qui pouvaient l’entendre, il disait: " Je dîne ce soir chez Mme Fin-Museau! Je dîne ce soir chez Mme Fin-Museau!"

      Le soir venu, Mimi Raton se débarbouille, met son bel habit, frise sa moustache. Mme Raton lui fait un joli noeud de cravate et lui recommande de tenir sa langue. « Tu causes trop, Mimi, ce n’est pas du tout nécessaire d’aller raconter à tout le monde que tu vas dîner en ville; Mme Fin-Museau n’aime guère les bavards, tu sais bien.« 

      2. Mimi Raton se met en route. Il est si content qu’il oublie vite les recommandations de la bonne Mme Raton. Tout le long du chemin, voilà qu’il chante:

      "Je dîne en ville, je dîne en ville!"

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      Le Livre de la jungle (Rudyard Kipling)

      Le Livre de la Jungle est un recueil de nouvelles de Rudyard Kipling (paru en 1894) dont chacune raconte une histoire qui se passe dans la jungle, forêt de l’Inde où vivent des animaux sauvages typiques du pays, ainsi que des hommes.

       

      La loi de la jungle

       

      1          Il était sept heures, par un soir très chaud, sur les collines de Seeonee. Père Loup s’éveilla de son somme journalier, se gratta, bâilla et détendit ses pattes l’une après l’autre pour dissiper la sensation de paresse qui en raidissait encore les extrémités. Mère Louve était étendue, son gros nez gris tombé parmi ses quatre petits qui se culbutaient en criant, et la lune luisait par l’ouverture de la caverne où ils vivaient tous.

         — Augrh ! dit Père Loup, il est temps de se remettre en chasse.

      Et il allait s’élancer vers le fond de la vallée, quand une petite ombre à queue touffue barra l’ouverture et jappa :

         — Bonne chance, ô chef des loups ! Bonne chance et fortes dents blanches aux nobles enfants. Puissent-ils n’oublier jamais en ce monde ceux qui ont faim !

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      Lecture printanière CE2

      Une courte lecture tirée du manuel de lecture d'Aimé Souché, La lecture nouvelle et le français au Cours Élémentaire 2e année (1956) :

       

      Voici le printemps et les fleurs

       

        1. C’est le printemps : le soleil brille, les bourgeons éclatent, les feuilles paraissent, la forêt reverdit, les hirondelles retrouvent leur ancien nid.

        2. Dans les champs et les bois, s’épanouissent de mignonnes fleurettes aux doux parfums. Au bord des talus, les primevères dressent leurs clochettes jaunes. Dans le gazon, fleurissent les pâquerettes au cœur doré, et bientôt les marguerites forment dans la prairie un vaste jardin fleuri.

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